raff-2

Principal Investigateur : Dr Alain Vadeboncoeur

Local co-investigateur: Éric Mercier, urgentologue, chef d’équipe de traumatologie et chercheur clinique au Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval

Co-investigateur: Émond, M; Macle, L; Larose, D; Lucey, M; Pelletier, H; Sirois, J; Chamberland, ME; Bouchard, S; Baltazar, C; Rivard, LI; Dupriez, AF

Infirmière coordonnatrice de recherche locale: Suzy Lavoie

Organisme subventionnaire: Institut de Recherche en Santé du Canada (IRSC) et la Fondation des maladies du coeur du Canada


Une étude récente a démontré que les médecins font appel à différentes approches dans le traitement d’arythmies semblables à la vôtre dans les services d’urgence du Canada. Par ailleurs, les lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie mentionnent qu’il n’y a pas suffisamment d’études pour décider quel est meilleur traitement. C’est ce que la présente étude vise à déterminer.

Raff-2 est une étude contrôlée à affectation aléatoire en vue de comparer la cardioversion électrique à la cardioversion pharmacologique chez des patients admis au service des urgences avec une fibrillation ou un flutter auriculaires à apparition soudaine.

Elle constitue une recherche, c’est-à-dire que des médecins souhaitent déterminer si une approche avec procaïnamide, médicament employé dans les services d’urgence, suivi au besoin d’une cardioversion, est préférable à une autre approche de cardioversion seule, également approuvée et actuellement employée dans les services d’urgences. Ces deux méthodes de traitements sont approuvées par Santé Canada et régulièrement employées dans notre établissement pour le traitement de l’arythmie.

Il s’agit d’un essai randomisé à double insu comparant le procaïnamide à un placébo. Cette phase vise à démontrer si l’ajout de ce médicament est supérieur à la seule cardioversion électrique (choc électrique traitant l’arythmie). Il y aura une chance sur deux de recevoir le procaïnamide (Groupe 1) ou le placébo (pas de médicament actif) (Groupe 2).

Si l’arythmie n’est pas résolue 30 minutes après avoir reçu le procaïnamide (ou le placebo) une cardioversion sera réalisée par le médecin traitant à l’urgence, assisté d’un anesthésiste ou d’un second urgentologue.