Principal Investigateur: Marcel Émond, MD, MSc, Centre de Recherche du CHU de Québec- Université Laval

Co-Investigateurs: Aubertin Leheudre, M; Berg, M; Bissonnette, K; Brousseau, AA; Carpenter, C; Costa, A; Daoust, R; De Wit, K; Eagles, D; Elazhary, N; Giguere, A; Griffith, L; Juneau, L; Lamontagne, ME; Lang, E; Lee, J; Le Sage, N; Melady, D; Molnar, F; Morin, M; Ouellet, MC; Perry, J; Provencher, V; Salbach, N; Sirois, MJ; Veillette, N; Wilding, L

Coordonatrice de recherche locale: Sandrine Hegg

Organisme subventionnaire: Institut de Recherche en Santé du Canada (IRSC)


Environ 400 000 personnes âgées de 65 ans et plus et vivant dans des collectivités canadiennes subissent des blessures qui ne menacent pas leur vie, mais limitent leurs capacités fonctionnelles, leur mobilité et leurs activités normales. Jusqu’à 65% de ces aînés recherchent des soins dans les départements de l’urgence et seulement 21 à 35% sont hospitalisés. Parmi tous les aînés hospitalisés,  environ 75% sont libérés de l’urgence avec diverses blessures mineures qui incluent généralement des plaies (44% (bleus, abrasions, lacérations)), de petites fractures (31%) et des entorses causées par des chutes (75%) ou des accidents de véhicules à moteur (10%).
De 2010 à 2016, l’équipe du CETIe a mené une grande étude de cohorte canadienne multicentrique (n = 3000), ainsi que plusieurs sous études connexes qui ont confirmé que les blessures mineures déclenchent une spirale négative se manifestant notamment par une perte de la mobilité chez 16% des aînés indépendants avant l’événement. Plus la détection des signes de dégradation et du statut préfragile/fragile se fait tôt, plus le risque de perte de mobilité diminue. Or, en sortant de l’urgence et sans un soutien supplémentaire, beaucoup des aînés restent dans un état d’incapacité fonctionnelle et de mobilité dans les 6 mois suivants leur consultation à l’urgence pour blessures mineures. Malheureusement, il n’existe pas de lignes directrices à l’urgence conçue pour que ces personnes âgées qui permettent des les prendre en charge à la sortie de l’urgence en vue d’éviter la perte de mobilité. L’étude CETI a permis de valider une simple règle de décision clinique CETI-CDR et de démontrer sa faisabilité et son efficacité dans le dépistage et l’orientation des aînés à haut, modéré et faible risque de déclin fonctionnel aux suivis post-ED appropriés.
 En outre, il existe un grand nombre de preuves scientifiques (revues systématiques / méta-analyses) sur l’efficacité des interventions axées sur l’exercice pour limiter la perte de fragilité et de mobilité chez les aînés (CEDeComS). Nous proposons donc de mettre en œuvre l’intervention CEDeComS, qui combine le CETI-CDR avec des interventions axées sur l’exercice directement à partir de l’urgence. Ce test de mise en œuvre des connaissances est l’extension de nos études antérieures du CETI. En s’appuyant sur le développement de nouveaux partenariats entre les ED et les services communautaires au Canada. Notre objectif principal est de comparer l’efficacité de l’intervention CEDeComS contre l’utilisation du CETI-CDR seul pour réduire le déclin fonctionnel.